Les enquêtes en général ont subi un véritable changement depuis l’arrivée d’Internet. Nous en retrouvons maintenant de toutes sortes : sondage comportemental, d’opinion, électoral et les jeux, loteries divers.
1. Connaître les avantages/inconvénients
Ces enquêtes comportent un bon nombre d’avantages pour vous : anonymat renforcé des sondés, neutralité de l’enquêteur, facilité d’administration, affichage aléatoire des réponses ou encore détermination de seuils (date limite, nombre de répondants, etc).
Néanmoins, par rapport aux enquêtes classiques, elles comportent des inconvénients : faible fiabilité de l’identité, coût bas mais parfois faible qualité, exigence de perfection sur la présentation…
2. Préparez votre sondage
Vous devez, au préalable, réaliser un brief qui contiendra les éléments clés et un cahier des charges qui doit comporter les éléments essentiels de votre projet d’études (population à analyser, manière de l’échantillonner, biais possibles, objectifs d’études, informations de temps).
3. Définissez-bien vos questions
Dans votre étude vous aurez à intégrer plusieurs types de questions pour ne pas lasser votre sondé. Il existe les questions dichotomiques (OUI/NON), les questions fermées à choix multiples, les questions ouvertes et les échelles d’attitudes (d’accord/pas d’accord, etc.) avec éventuellement un encart « commentaires/suggestions ». Il faut qu’il y ait une « ossature » logique, avec introduction, qualification (le répondeur correspond-t’il à ma cible ?), questions de démarrage (généralités), cœur de l’étude (questions importantes) et identification (questions bateaux).
Parce qu’en faisant un sondage il faut aussi surveiller sa e-reputation, lisez notre article Surveillez sa e-réputation : les bons outils.
4. Réfléchissez-bien au sens de vos questions
Il faut aussi, pendant la rédaction de vos questions, respecter une règle de 4. La question est-elle utile ? Une seule question suffit-elle ? Le répondant connaît-il la réponse ? Et veut-il répondre ? C’est essentiel pour ne pas poser des questions trop complexes, ou inutiles.
5. Pensez-bien au répondeur/sondé
Incitez également votre sondé à se sentir à l’aise : lui rappeler que l’anonymat est total, essayer qu’il réponde avec sincérité, votre sondage n’en sera que plus qualitatif. Essayez également de respecter le temps moyen (5-10 min) pour ne pas le lasser et un nombre de questions raisonnable (15 à 20 questions).
Ciblez votre enquête en ligne en fonction du type de personnes que vous voulez viser, que ce soit des clients ou des prospects, des amateurs ou des experts, etc.
6. Connaître les clés du succès
Pour avoir une étude qui tienne la route et qui intéresse, plusieurs petits trucs sont à connaître : introduisez les sujets avec des questions ouvertes, alternez questions faciles et complexes, structurez votre étude et surtout n’influencez pas vos répondants avec l’ordre des questions. En présentant votre sondage, restez simple et clair !
Il faut motiver votre répondant en lui laissant le droit de donner son avis, rémunérer (pour les grands groupes de sondages) ou faire des jeux concours.
Parce qu’avec des jeux concours, il peut être question d’emailing, lisez notre article Les indicateurs à surveiller pour une campagne e-mailing réussie.
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